LE SACREMENT DE LA RECONCILIATION
Recevoir de Dieu le pardon de nos fautes
Le sacrement du pardon est étroitement lié au sacrement de l'Eucharistie. Pour communier à la vie de Jésus, pour nous nourrir de sa vie, nous avons besoin de l'accueillir dans une âme disposée à le recevoir ! Les fruits surnaturels de la communion ne se font le plus souvent sentir que dans un coeur en phase avec Dieu, réconcilié avec lui.
Nous sommes tous pécheurs. Ainsi, il est bon pour chaque chrétien de revenir régulièrement au sacrement du pardon et de s'entendre dire de la part du Seigneur : "Je t'aime tel que tu es, je te pardonne tous tes péchés et te donne maintenant de nouvelles grâces pour vivre dans une plus grande fidélité à l'Evangile".
Par la grâce de ces deux sacrements conjoints, nous grandissons en sainteté, pour notre plus grande joie.
Comment ça se passe ?
Se confesser directement à Dieu ?
Que l'on prenne rendez-vous avec un prêtre ou que l'on vienne lors d'une permanence de confession, le déroulement est le même :
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On fait ensemble le signe de croix,
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Le pénitent présente au prêtre et à Dieu les fautes dont il a la mémoire, de manière simple et factuelle. Il peut aussi rendre grâce pour la présence et les dons de Dieu.
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Le prêtre donne éventuellement un conseil, puis une "pénitence", c'est à dire un acte concret de prière ou de charité à accomplir.
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Le prêtre donne ensuite au pénitent l'absolution de tous ses péchés : "Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ! Par la mort et la Résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, je vous pardonne tous vos péchés au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit". Le pénitent fait alors de nouveau son signe de croix.
Parfois, on peut avoir envie de passer un plus long moment à échanger mais le format de la confession s'y prête moins. On peut alors reprendre rendez-vous pour un temps plus conséquent d'accompagnement spirituel.
Nous croyons que Jésus est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes, ce qui n’est pas sans conséquence pour la réconciliation du pécheur avec Dieu.
Jésus a confié aux apôtres de remettre les péchés en son nom et en sa personne : "Recevez l’Esprit Saint : les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez" (Jn 20, 22-23).
Les prêtres ne prennent pas la place de Jésus : ils tiennent sa place, ce qui est très différent. Le Christ ressuscité ne veut pas renoncer à ce contact d’homme à homme. La grâce de Dieu veut nous toucher réellement, et pas seulement mentalement.
Se confesser sans péché grave ?
Tout acte de charité contribue à ce que nous soyons pardonnés de nos offenses, selon cette parole de l’Apôtre Pierre : "La charité couvre la multitude des péchés" (1 Pierre 4, 8). Ainsi, les pêchés légers ou quotidiens peuvent être remis par le repentir sincère de celui qui les a commis et ne nécessitent pas forcément de les confesser.
Pour autant, seul le sacrement du pardon nous offre tout à la fois l’assurance d’être pardonné et la force pour combattre le péché. Il renforce notre union à Dieu et nous remet en route.
A quel rythme se confesser ?
L'Eglise recommande de se confesser avant chaque grande fête chrétienne et demande à ce que nous recevions ce sacrement a minima une fois par an. Mais plus on reçoit le sacrement du pardon, plus il est facile et joyeux à vivre et plus nous recevons la grâce d'y voir clair dans nos vies ! La confession fréquente est une aide réelle sur le chemin de la sanctification.
Le secret est-il absolu ?
Le secret de la confession est absolu. Il ne souffre aucune exception. Selon le droit de l'Eglise, il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d’une autre manière, et pour quelque cause que ce soit. La violation directe du secret sacramentel entraîne pour le prêtre l’excommunication immédiate.
En France et depuis 1891, le secret professionnel est une obligation légale à laquelle sont soumis les médecins, les avocats ainsi que les ministres du culte dans le cadre de l'exercice de leur ministère (dont la confession).
Depuis 1992, le Code pénal français prévoit que les sanctions prévues dans le cas de violation du secret professionnel ne s’appliquent pas dans les situations de sévices sur mineurs de moins de 15 ans. Pour autant, l’Église ne renonce en aucun cas au secret absolu de la confession, en dépit de cette ouverture de la loi pénale.
En revanche, si un prêtre est mis au courant en dehors et indépendamment de la confession d’une affaire de sévices sur mineurs de moins de quinze ans, il est légalement tenu de dénoncer cet acte aux autorités civiles et ecclésiales, (même s'il sait avoir reçu par ailleurs reçu cet aveu en confession).
Horaires de confessions
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Le curé confesse tous les mercredis de 10h à 12h au centre paroissial Sainte-Marie (hors vacances scolaires). Le bureau est accessible aux personnes à mobilité réduite.
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Le père François Méry confesse sur rendez-vous.
Vous pouvez légitimement souhaiter recevoir le sacrement du pardon d'un prêtre qui ne soit pas de la paroisse. Pour connaître les horaires de confession des paroisses voisines, visitez leurs sites Internet.